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 Portraits 

Un visage, un corps, c'est toujours des trucs qui ne peuvent pas s'empêcher d'être bavards. Personne ne contrôle. Des visages réels aux personnages inventés ou ré-inventés, il s'agit pour moi, toujours d'admiration et d'amour : 

 

Des gens que je regarde avec gourmandise, empathie ou affection, dont j'essaye de traduire par le dessin, la peinture, les collages, le volume, l'émotion saisie qu'ils dégagent ou m'inspirent.

Des gens qui m'entourent, proches ou moins proches, dont les parcours de vie, rarement sédentaires, me fascinent parce qu'ils sont riches d'histoires, des fois difficiles : ça les rend incroyablement beaux, j'éprouve un besoin irrésistible de les traduire, à ma manière. J'aime intégrer des objets personnels que je mêle à d'autres que je choisis. Seuls le modèle et moi savons, et j'aime bien l'intimité de ces conversations picturales : elles nous appartiendront toujours.

Des gens que j'entends, que j'écoute, que je découvre à travers une photographie, que j'imagine à travers un bouquin, que je comprends soudain dans l’œil d'un autre artiste, bref, Les gens. Les gens sont importants. Ils me nourrissent.

 

Et chaque portrait est un tout qui vit tout seul.

Et tous se regardent aussi sans explication, sans érudition, sans connivence. L'érudition des fois ça complique tout, ça vient donner du sens là où parfois faudrait du silence. Mais on n'arrête pas l'érudition, c'est quelqu'un de bien, faut pas déconner. L'érudition c'est quand même celle à qui on souhaite plein de courage, parce que son chemin ne s'arrête jamais. Et rien que pour ça c'est respect. 

Une série Fêtes et Lendemains de fêtes de 40 portraits, ci-contre, rend particulièrement hommage à la femme à l'occasion de l'exposition des Petits Formats organisée par l'École supérieure des beaux arts de Tours, les 14, 15 et 16 décembre 2018.

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